SYMPOSIUM SCANNER VOLUMIQUE: LA TDM, MAIS PAS QUE...
LUNDI 23 NOVEMBRE 2015 Soyez le premier à réagirLe Symposium Scanner Volumique, qui se tiendra les 25 et 26 janvier 2016 au Centre de Congrès Prouvé de Nancy, s'annonce une nouvelle fois comme l'événement de référence sur la tomodensitométrie moderne. Nous avons rencontré le Dr Marc Zins, Chef du Département d'imagerie de l'Hôpital St-Joseph Paris et co-organisateur, avec le Pr Alain Blum, pour une présentation des temps forts de ce symposium.
Thema Radiologie: Le Symposium Scanner Volumique se tient tous les deux ans. Quel bilan tirez-vous de la session précédente ?
Dr Marc Zins: La session 2014 du symposium a été un succès, comme c'est le cas globalement à chaque fois, avec une tendance à aborder des sujets sortant du domaine du scanner. Nous avons proposé en effet des communications en lien avec les process de qualité notamment sur le suivi des doses patients, ou traitant de l'ensemble de la circulation de l'information et des workflows. Le symposium s'intéresse aujourd'hui à l'ensemble des problématiques d'un département d'imagerie. Pour la session 2016, au cours de la session que nous appelons "Scanner et PACS", on va travailler par exemple sur le burn-out du radiologue, sur le futur de son bureau de travail, sur le système d'information et l'ensemble des logiciels qu'il est amené à faire fonctionner dans sa pratique, et bien sûr les usages mobiles.
T.R.: Est-ce dans ce sens que vous avez convié des start-up à figurer au programme cette année ?
Dr M.Z.: Absolument, on s'inspire d'ailleurs de ce qui s'est fait aux JFR 2015 à l'initiative du Président de la Société Françaisede Radiologie (SFR) Jean-François Meder et du Medicen, qui est une sorte d'incubateur, en Île-de-France, de l'innovation en santé. On a demandé aux start-ups intéressées de nous restituer leur expérience, de nous faire un résumé de leurs activités, puis on en a sélectionnés deux qui ont reçu un prix lors des JFR. Il s'agit également, lors du symposium 2016, de donner la possibilité à de jeunes pouces triées sur le volet de présenter leur plateforme en quelques minutes et d'avoir une tribune.
T.R.: Quels seront les autres sujets phares de cet événement ?
Dr M.Z.: Il est difficile de dégager des thèmes plus importants que d'autres. Mais il y aura des sujets récurrents et incontournables, comme la cssion des industriels, qui sont très actifs en termes d'innovation pour l'acquisition des images et leur post-traitement. Nous développons aussi les controverses, où sont abordés des cas pratiques selon deux méthodes souvent antagonistes, sur des thèmes aussi variés que l'imagerie musculo-squelettique, abdominale, cardio-vasculaire, etc. C'est un concept qui a beaucoup plu par le passé. En termes d'innovations, l'après-midi du dernier jour sera très intéressante, avec des sujets sur la reconstruction itérative, une innovation très importante de ces dernières années, ou une communication de Denis Régent sur le concept AHARA au lieu de ALARA, "High" remplaçant, pour le coup, "Low". Il s'agira pour lui de ne pas parler que de la dose, mais du ratio bénéfice/risque. Baisser la dose, ok, mais d'autres critères entrent en jeu aujourd'hui, notamment la pertinence des examens.
T.R.: Nous avons identifié également une communication originale sur l'imagerie spectrale à comptage photonique ?
Dr M.Z.: Ce sera aussi effectivement un point fort du symposium, de même que le scanner interventionnel. Un grande table ronde sera organisée avec la participation de représentants du Ministère, de la FNMR ou des Directions d'hôpitaux, précédée de conférences dédiées à cette spécialité, avec notamment une intervention du japonais Kajuhiro Katada sur les salles interventionnelles multi-modales.
T.R.: La participation d'orateurs internationaux sera-t-elle toujours aussi importante ?
Dr M.Z.: Elle sera en effet importante encore cette année, avec des orateurs du Japon, donc, mais aussi des USA, de Belgique ou des Pays-Bas. Dans l'assistance également, la Belgique et le luxembourg seront bien représentés. Le symposium déménage cette année dans le tout nouveau Centre de Congrès Prouvé, toujours à Nancy, qui a une capacité d'accueil plus importante que l'ancien. Mais, eu égard aux circonstances et aux événements récents, nous tablons sur une assistance stable en nombre de congressistes.
Bruno Benque